Risques majeurs

Les risques majeurs sont des phénomènes naturels, météorologiques, sanitaires ou technologiques susceptibles d’entraîner des conséquences graves sur les personnes, les biens et l’environnement.
Une série de dispositions législatives et réglementaires a imposé ces dernières années que la population soit informée préventivement des risques majeurs auxquels elle peut être exposée. L’information de la population est faite via différents vecteurs.

  • Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM)
    recense à l’échelle d’un département l’ensemble des risques majeurs par commune.
  • Le Plan de Prévention des Risques (PPR)
    est un document réalisé par l’État qui réglemente l’utilisation des sols en fonction des risques auxquels ils sont soumis.
  • Le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM)
    précise au niveau communal ces risques.
  • Il est complété par le Plan Communal de Sauvegarde (PCS)
    qui définit l’organisation pour y faire face.

Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM)

Le dossier départemental des risques majeurs (DDRM) est un document pédagogique qui inventorie les risques majeurs auxquels les habitants des Alpes-de-Haute-Provence pourraient être confrontés, précise les mesures de protection et de prévention adoptées par les pouvoirs publics et rappelle les consignes de comportement à adopter. Le site de la Préfecture met à disposition les documents suivants à télécharger :

Le Plan de Prévention des Risques (PPR)

Le Plan de Prévention des Risques est un dossier réglementaire de prévention qui fait connaître les zones à risques aux populations et aux aménageurs et définit les mesures pour réduire la vulnérabilité de l’existant et améliorer les conditions de vie face aux risques.

Il vise à la prise en compte spécifique des risques naturels et technologiques dans l’aménagement, la construction et la gestion des territoires. Il permet d’orienter les choix d’aménagement dans les territoires les moins exposés pour réduire les dommages aux personnes et aux biens. Aussi, les documents réglementant l’occupation du sol (POS, PLU, SCOT…) doivent prendre en compte les risques naturels et technologiques. Servitude d’utilité publique, le PPR s’impose à tous : particuliers, entreprises, collectivités, ainsi qu’à l’État, notamment lors de la délivrance des autorisations du droit du sol (permis de construire…).

L’élaboration du PPR est conduite par les services de l’État. Il est réalisé sous l’autorité du Préfet de département, qui l’approuve après consultation des communes et enquête publique. Il est réalisé en étroite concertation avec les communes concernées, et ce dès le début de son élaboration. Le PPR a pour objet de rassembler la connaissance des risques sur un territoire donné, d’en déduire une délimitation des zones exposées et de définir des prescriptions en matière d’urbanisme, de construction et de gestion dans les zones à risques, ainsi que des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des constructions existantes dans cette zone. Il réglemente fortement les nouvelles constructions dans les zones très exposées. Dans les autres secteurs, il veille à ce que les nouvelles constructions n’aggravent pas les phénomènes (facteurs de risques) et ne soient pas vulnérables en cas de catastrophe naturelle. Ainsi, les règles du PPR s’imposent soit aux constructions futures, soit aux constructions existantes, mais aussi selon les cas aux différents usages possibles du sol : activités touristiques, de loisirs, exploitations agricoles ou autres. Ces règles peuvent traiter de l’urbanisme, de la construction ou de la gestion des espaces.

Le document final du PPR est composé :

  • D’un rapport de présentation qui contient l’analyse des phénomènes pris en compte, ainsi que l’étude de leur impact sur les personnes et sur les biens, existants et futurs. Ce rapport indique aussi les principes d’élaboration du PPR et l’exposé des motifs du règlement,
  • D’une ou plusieurs cartes réglementaires qui délimitent  les zones réglementées par le PPR,
  • D’un règlement qui précise les règles s’appliquant à chaque zone.

Le PPR de Pierrevert

Le Plan de Prévention des Risques de Pierrevert, approuvé par arrêté préfectoral N°2012-2450 du 10 décembre 2012 constitue une Servitude d’Utilité Publique opposable aux tiers qui est annexée au Plan d’Occupation des Sols actuel (POS) et sera annexée au Plan Local d’Urbanisme (PLU) en cours d’élaboration. Sa vocation est de définir les mesures de prévention dans les secteurs soumis à des risques par l’information des citoyens, l’analyse des risques, et la délimitations de zones exposées dans lesquelles sont définies des interdictions, des prescriptions ou des mesures de prévention, de protection ou de sauvegarde des biens et des personnes. Son règlement détermine des mesures de prévention à mettre en œuvre pour réduire les risques identifiés, notamment en imposant une maîtrise cohérente de l’urbanisation. En effet, la meilleure prévention en la matière est de ne pas s’exposer au phénomène, d’où l’existence de zones dites « rouges », dans lesquelles toute nouvelle construction est interdite. Dans d’autres zones, la construction peut se faire sous conditions.

Le PPR de Pierrevert comprend 2 volets :

  • le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) qui réglemente notamment les risques d’inondation, de séisme, de mouvements de terrain (retrait-gonflement des argiles, glissements de terrains, ravinements, chutes de pierres/blocs)…
  • Le Plan de Prévention des Risques Incendie Feux de Forêt (PPRIF) qui réglemente le risque d’incendie de forêt.

Le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM)

Conformément à la réglementation en vigueur, le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) recense les mesures préventives et de sauvegarde répondant aux risques majeurs identifiés sur le territoire communal. Ce document d’information préventive consiste à responsabiliser les citoyens et à les renseigner sur les mesures les plus adéquates et les conduites à tenir en cas d’exposition à ces risques, même si leur fréquence ou leur probabilité d’apparition est faible. Le DICRIM a été réalisé dans le but de :

  • recenser les risques majeurs auxquels la commune est exposée,
  • connaître les dommages prévisibles liés à ces risques respectifs,
  • décrire les mesures et actions de prévention à prendre pour réduire sa vulnérabilité,
  • présenter l’organisation des secours mis en œuvre par les pouvoirs publics,
  • informer sur les consignes de sécurité à respecter.

Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS)

En complément du  travail d’information contenu dans le PPR et le DICRIM, la commune a élaboré et réactualisé un Plan Communal de Sauvegarde qui liste et décrit l’ensemble des procédures d’alerte, l’organisation et la mise en place de la cellule de crise et des secours en cas d’événement. Une version « publique » (sans données confidentielles) du PCS est disponible et consultable en mairie sur simple demande à l’accueil, ou téléchargeable ci-dessous.

Risque « inondation »

L’inondation est la submersion d’une zone avec des hauteurs d’eau variables. Elle est due à l’augmentation du débit d’un cours d’eau, suite à des pluies importantes et/ou durables.
Elle peut se présenter sous trois aspects :
– l’inondation de plaine : la montée des eaux est en général assez lente,
– l’inondation torrentielle : très rapide, elle est due à de violentes précipitations sur un bassin versant réduit ; elle affecte des rivières ou ruisseaux à lit étroit (et parfois asséché),
l’inondation urbaine: ultra rapide, elle est provoquée par des précipitations importantes sur des surfaces imperméables. Elle se manifeste dans les voies à forte déclivité et aux points bas.

Le risque sur la commune
Le risque d’inondation identifié sur la commune de Pierrevert correspond à l’inondation torrentielle due aux crues. Le territoire de Pierrevert est traversé par quatre cours d’eau principaux, tous les quatre affluents de la Durance :
– le ruisseau du Ridau à l’est,
les torrents du Chaffère (Riou) et de Beauchamp au centre,
– le torrent des Corbières à l’ouest.

Deux types d’inondation sont possibles :
– crue torrentielle : très rapide et puissante, suite à des pluies exceptionnelles
– ruissellements pluviaux urbains : débordement du réseau

Ça s’est déjà produit
– 15 juin 1975 : crue du Chaffère, des routes coupées, des ponts submergés, des maisons inondées et des passages busés emportés ;
– 7 janvier 1994 : le Chaffère de nouveau en crue ;
– Septembre 2000 : pont de la RD6 submergé
– Novembre 2011, ça recommence. Un arrêté de catastrophe naturelle pour inondation et coulée de boue a même été pris pour les inondations du 4 au 6 novembre 2011.

Le saviez-vous ?
17.1 millions d’habitants permanents français sont exposés aux inondations par débordement de cours d’eau, dont 16,8 en métropole.

Côté réglementation
Rapport technique et carte des aléas « inondations » et « crues torrentielles » établis par le service Restauration des Terrains en Montagne (RTM) et repris par le Plan de Prévention des Risques Naturels de Pierrevert approuvé par arrêté préfectoral N°2012-2450 du 10 décembre 2012. L’entretien des berges et des vallons secs appartiennent à leurs propriétaires jusqu’au milieu du cours d’eau. Veillez à ne pas aggraver la situation en encombrant le lit et les berges d’un cours d’eau.

Les mesures de sauvegarde

  • Prévision / Prévention

Le Plan de prévention des risques naturels prévisibles prend en compte le risque inondation et est annexé au Plan Local d’Urbanisme. Sont interdites ou réglementées les implantations humaines dans les zones les plus dangereuses. La mairie assure en prévention, la surveillance du niveau des cours d’eau et des points sensibles.

  • Protection

Les services municipaux et services d’incendies et de secours sont préparés pour une mobilisation rapide afin d’assurer la sauvegarde de la population. Le Plan Communal de Sauvegarde peut être déclenché à tout moment.
Le cours d’eau débordant relativement lentement, vous serez informés de l’évolution de la situation par l’équipe municipale (porte à porte, téléphone…).
En cas d’alerte météo par la Préfecture, suite aux bulletins de Météo France, vous serez également avertis par l’équipe municipale (téléphone, mégaphone…).

– Plus d’infos : https://www.dlva.fr/mon-agglo-au-quotidien/prevention-securite/securite-civile/linondation/

Risque « Feux de forêt »

On appelle « feux de forêt » un incendie qui a atteint une formation forestière ou sub-forestière (landes, friches, garrigues ou maquis) dont la surface, d’un seul tenant, est supérieure à un hectare. Le déclenchement des incendies est conditionné par des facteurs naturels ou humains.
Parmi les premiers, on trouve :
– les conditions météorologiques auxquelles le site est exposé, par exemple le dessèchement des sols et des végétaux, la foudre, etc.
– l’état de la végétation, en termes de teneur en eau, d’entretien de la forêt, de types d’essence d’arbres, etc.
– l’existence potentielle d’une zone de relief, dont les irrégularités peuvent accélérer la propagation du feu.

Parmi les seconds, cinq catégories se distinguent : les causes accidentelles, les imprudences, les travaux agricoles et forestiers, la malveillance et les loisirs. Ce sont les causes de feu les plus fréquentes.

Le risque sur la commune
C’est un des risques les plus importants dans la région PACA, aggravé par la conjugaison des facteurs :
– naturels (vent, sécheresse, végétation inflammable…), topographiques (relief)
– d’origine humaine (habitations isolées, débroussaillement non réalisé, dépôts d’ordures sauvages).
Le risque est très important sur la commune de Pierrevert et il augmente avec la saison estivale (chaleur, sécheresse).

Ça s’est déjà produit
Les derniers feux importants recensés sur la commune de Pierrevert ont eu lieu les 24 juillet 2002 et 07 août 2005.

Le saviez-vous ?
Un verre d’eau suffit pour éteindre un feu durant la 1ère minute. Au bout de 2 minutes, il faudra un seau d’eau. Après 3 minutes de propagation, on doit utiliser une citerne d’eau pour en venir à bout

Côté réglementation
À Pierrevert, l’emploi du feu est interdit toute l’année par vent fort.
Toute incinération est interdite du 15 juin au 14 septembre.
Incinération autorisée sur déclaration à la mairie  du 15 mars au 14 juin et du 15 septembre au 15 octobre.
En zone sensible, évitez tout feu en été (barbecue, bougie, feu d’artifice, feu de jardin, cigarette…).
Le débroussaillement est obligatoire (se référer aux brochures sur le débroussaillement).

Les mesures de sauvegarde

  • Prévision / Prévention

Les espaces boisés sont protégés par :
– L’obligation légale de débroussaillement (Arrêté Préfectoral n°2013-1473). Cet arrêté réglemente l’emploi du feu dans les bois, forêts, landes et dans un périmètre situé à moins de 200 m de ces bois, forêts et landes. Ces espaces sont dénommés « espaces exposés » ;

– L’accès aux massifs (Arrêté Préfectoral n°2013-169 7) portant réglementation de l’accès et de la circulation dans les bois, forêts, landes, maquis, garrigues, boisement et plantation dans les Alpes-de-Haute-Provence en prévention du risque d’incendie (attention modification de l’arrêté en cours) ;

– L’emploi du feu (Arrêté Préfectoral n°2020-021-006) : le brûlage est autorisé durant la période à moindre risque du 16 octobre au 15 mars et du 16 avril au 31 mai et durant la période dangereuse du 16 mars au 15 avril ;

– Le Plan Départemental de Protection des Forêts Contre l’Incendie PDPFCI qui permet de recenser l’ensemble des stratégies, des dispositifs et des moyens actuellement mis en place.

– Le plan massif Luberon oriental, pour une gestion intégrée des massifs forestiers du territoire.

– La surveillance des massifs forestiers pendant la saison estivale par le SDIS 04 et l’ONF.

– La surveillance des conditions météorologiques et de l’état des végétaux pour identifier le risque de façon quotidienne.

Le Plan de Prévention des Risques Incendie de Forêt (PPRIF)

Des aménagements de la forêt ont été réalisés :
– Entretien et création de pistes d’accès pour les pompiers et de points d’eau ;
– Mise en place de pare-feu et de coupures combustibles vertes ;
– Afin de réduire les risques de départ de feux, le débroussaillement et le contrôle des friches sont effectués sur la Commune ;
– La reprise d’activités agro-pastorales et de la sylviculture contribue également à réduire les risques de départ de feux.

Protection
Si un feu se déclare, le Maire active le Poste de Commandement Communal pour assurer la sauvegarde de la population exposée et apporter du soutien aux équipes de secours, en mobilisant les services municipaux.

Risque « Séisme »

Le séisme, ou tremblement de terre, se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient de la fracturation des roches en profondeur. Cette fracturation est due à une grande accumulation d’énergie qui se libère, en créant des failles, au moment où le seuil de rupture mécanique des roches est atteint. En surface, les mouvements brusques du sol peuvent présenter des amplitudes de plusieurs décimètres, de fortes accélérations et des durées variant de quelques secondes à quelques minutes.

Le risque sur la commune
La commune est proche du système de faille de la Moyenne Durance. Elle est de ce fait exposée à un aléa sismique moyen. L’importance des dommages subis dépend aussi très fortement de la vulnérabilité des enjeux à cet aléa. Ceux-ci étant assez vulnérables sur la commune, Pierrevert est donc exposée à un risque sismique de niveau 4, c’est-à-dire moyen.

Ça s’est déjà produit
1509 et 1708 : deux séismes de magnitude autour de 5 sur l’échelle de RICHTER. Des dégâts importants observés sur les constructions avec une intensité de VIII.
De 2010 à 2014, notre territoire a connu deux séismes de magnitude autour de 3.5 et un de 5.7 sur l’échelle de RICHTER sans trop de dégât sur le territoire de DLVA.

Le Saviez-Vous ?
Un séisme de magnitude 6 libère autant d’énergie qu’une bombe atomique. Une magnitude 8 équivaut à 1 000 bombes, une de 9 à 33 000 bombes.

Côté règlementation
Depuis le 1er mai 2011, de nouvelles règles de construction parasismique à appliquer pour les bâtiments à « risque normal » sont en vigueur sur le territoire national. Pour aller plus loin, voir le décret n°2010-1254 (prévention), le décret n°2010- 1255 et l’arrêté du 22 octobre 2010 (classification et règles de construction parasismique).

Les mesures de sauvegarde

Prévision / Prévention
Aucune mesure scientifique ne permet, aujourd’hui, de prévoir de manière certaine, le moment où surviendra un séisme, ainsi que son intensité. Les nouveaux bâtiments communaux sont construits selon la réglementation parasismique augmentant la résistance des enjeux exposés. Les autres sont inspectés régulièrement. Des sismographes sont installés sur tout le département afin d’enregistrer les secousses. En complément à ces derniers, les observations des témoins sont récoltées dans le but de créer les cartes des intensités macrosismiques (témoignages : site du BCSF : www.franceseisme.fr/).

Protection
Ce phénomène étant imprévisible, il n’y a donc pas d’alerte possible. Une intervention rapide est plus que nécessaire. Elle est favorisée par la localisation de la région touchée (réseau national de surveillance sismique), l’alerte et la mobilisation des moyens (PCS et plan Orsec), la chaîne des secours (de la détection à la médicalisation), etc…
Le Plan Communal de Sauvegarde mis en place sur Pierrevert intervient dans ce sens là. Des messages de consignes à adopter sont d’ailleurs prévus à la diffusion.
Une entraide intercommunale est également possible à travers le plan intercommunal de sauvegarde.

Risque « Mouvement de terrain »

Un mouvement de terrain est un déplacement, plus ou moins brutal, du sol ou du sous-sol. Les mouvements de terrain, qu’ils soient lents ou rapides, peuvent entraîner un remodelage des paysages. Celui-ci peut se traduire par la destruction de zones boisées, la déstabilisation de versants ou la réorganisation de cours d’eau. Il existe différents types de mouvement de terrain.

Les mouvements lents et continus
Ils entraînent une déformation progressive des terrains, pas toujours perceptible par l’humain. Ils regroupent principalement les affaissements, les tassements, les glissements, le retrait-gonflement :
Les tassements et les affaissements : certains sols compressibles peuvent se tasser sous l’effet de surcharges (constructions, remblais, circulation d’engins) ou en cas d’assèchement (drainage, pompage).
Le retrait-gonflement des argiles : les variations de la quantité d’eau dans certains terrains argileux produisent des gonflements (période humide) et des tassements (période sèche).
Les glissements de terrain : ils se produisent généralement en situation de forte saturation des sols en eau. Ils peuvent mobiliser des volumes considérables de terre, qui se déplacent le long d’une pente.

Les mouvements rapides et discontinus
Ils se propagent de manière brutale et soudaine. Ils regroupent les effondrements, les chutes de pierres et de blocs, les éboulements et les coulées boueuses :
Les effondrements de cavités souterraines : l’évolution des cavités souterraines naturelles (dissolution de gypse) ou artificielles (carrières et ouvrages souterrains) peut entraîner l’effondrement du toit de la cavité et provoquer en surface une dépression généralement visible, le plus souvent comme un trou de forme circulaire.
– Les écroulements et les chutes de blocs : l’évolution des falaises et des versants rocheux engendre des chutes de pierres (volume inférieur à 1 dm3), des chutes de blocs (volume supérieur à 1 dm3) ou des écroulements en masse (volume pouvant atteindre plusieurs millions de m3). Les blocs isolés rebondissent ou roulent sur le versant, tandis que dans le cas des écroulements en masse, les matériaux « s’écoulent » à grande vitesse sur une très grande distance.
– Les coulées boueuses et torrentielles sont caractérisées par un transport de matériaux sous forme plus ou moins fluide. Les coulées boueuses se produisent sur des pentes, par dégénérescence de certains glissements avec afflux d’eau. Les coulées torrentielles se produisent dans le lit de torrents au moment des crues.

Le risque sur la commune
Le risque peut se manifester de plusieurs manières selon le type d’aléa, qui peut être :
– Retrait-gonflement des argiles
– Ravinement
– Chutes de blocs et de pierres
– Glissements de terrain
– Effondrements de cavités souterraines

Le territoire communal possède des cavités souterraines naturelles, des sols argileux. Ainsi que des galeries souterraines dues à l’exploitation minière. Le risque est donc important.

Le mouvement de terrain lié à la sécheresse (retrait-gonflement des argiles)
Le mouvement de terrain lié à la sécheresse fait partie des mouvements dits lents et continus : le retrait-gonflement des argiles. Il se manifeste par les variations de la quantité d’eau dans certains terrains argileux produisant des gonflements (période humide) et des tassements (période sèche). Plusieurs paramètres entrent en jeu pour la manifestation de ce risque.

La géologie : les retraits-gonflements se développent dans les argiles, de manière plus ou moins conséquente suivant le type d’argile.
L’hydrogéologie et la météorologie : les variations de teneur en eau des terrains sont un paramètre essentiel conditionnant l’intensité de ce phénomène. La fluctuation des nappes souterraines due aux précipitations constitue un facteur aggravant.
La végétation : la présence d’arbres ou d’arbustes augmente l’intensité du phénomène, par l’action de pompage par ces végétaux de l’eau contenue dans le sous-sol.
La modification de l’hydrologie : les variations de la teneur en eau dans les sols, suite à une activité humaine, peuvent accentuer l’intensité du phénomène de retrait-gonflement.

Les autres types de mouvement de terrain
Les autres mouvements de terrain dépendent de la nature et de la disposition des couches géologiques, mais l’action de l’eau et des hommes favorisent les processus de dissolution ou d’érosion qui les génèrent. On distingue :
Les ravinements qui correspondent à l’entraînement mécanique des particules de sol par les eaux de ruissellement. Le ravinement est un phénomène d’érosion régressive provoquant des entailles vives dans un versant. De vastes zones du territoire communal de Pierrevert sont concernées par ce phénomène. Son développement est favorisé par différents paramètres : la nature et l’épaisseur des terrains affleurant, la topographie, la présence et la densité du couvert végétal et l’intensité des précipitations.
Les chutes de blocs qui proviennent de l’évolution des falaises et versants rocheux : leur occurrence est rarement prévisible. Sur la commune, ce phénomène est peu représenté mais est néanmoins présent sur certains secteurs (Chemin du Moulin / Voie communale de Sainte-Tulle / Nord de la réserve et de la Grande Gardette).
Les glissements de terrain qui se produisent en présence de matériaux de très faible cohésion, dans des sols saturés en eau et sur un matériau relativement imperméable. Ils mobilisent des volumes de terrain très variables, du glissement de talus de quelques dizaines de mètres cubes, à de grandes zones en glissement de plusieurs millions de mètres cubes. Sur la commune, ce phénomène est recensé notamment sur les secteurs des Bauds, de Camp Maurin, des Chrestiannes et de Saint-Véran.
La spécificité des cavités souterraines : des effondrements sont dus à la présence de cavités souterraines creusées artificiellement en vue de leur exploitation. Un inventaire réalisé en novembre 2000 par la Direction Régionale de l’Environnement, de la Recherche et de l’Industrie, a recensé l’ensemble des mines et carrières existantes (lignite) sur la commune et détaille le type d’exploitation auquel chacune a été soumise. L’évolution de ces cavités souterraines, qu’elles soient naturelles ou artificielles (carrières et ouvrages souterrains), peut entraîner l’effondrement du toit de la cavité et occasionner en surface une dépression généralement de forme circulaire. La DREAL a lancé une étude récente sur « l’après mines » dans le bassin minier du Luberon. Sur la commune, le risque minier impacte plusieurs habitations dans le secteur des Bauds. Une campagne d’investigations avec enquête de terrain approfondie, mesures géophysiques, forages de petit diamètre, reconnaissances localisées par décapage, auscultation du sous-sol a été lancée fin 2014. Selon les résultats de ces investigations, qui concernent 4 propriétaires, des travaux de renforcement pourraient être réalisés si cela s’avère nécessaire. Les conclusions des études menées devraient aboutir en 2016 et devront, en tant que servitude d’utilité publique en vue de l’établissement d’un Plan de Prévention des risques miniers, être prises en compte dans le PLU.

Ça s’est déjà produit
1989 à aujourd’hui : 9 arrêtés pour catastrophes naturelles suite à la sécheresse et réhydratation des sols, ou encore pour des coulées de boues ont été pris. Certaines habitations gardent encore les traces des mouvements passés par les fissures sur leurs façades.

Le saviez-vous ?
Les mouvements de terrain sont des phénomènes naturels d’origines très diverses qui provoquent la mort de 800 à 1000 personnes par an, en moyenne, dans le monde.

Côté réglementation
À l’achat d’un terrain ou avant des travaux, renseignez-vous à la Mairie sur les risques encourus et les précautions à prendre. Les préjudices occasionnés par les mouvements de terrain sont indemnisés au titre de la garantie « catastrophes naturelles » des contrats d’assurance « dommages aux biens ».

Les mesures de sauvegarde

Prévision / Prévention
La complexité géologique des terrains concernés rend délicat le diagnostic du phénomène et donc sa prévision. Cependant, les zones d’aléa seront répertoriées dans le PLU.

Protection
En cas de sinistre, la ville réalise sur place un examen du secteur concerné et prend les mesures conservatoires qui s’imposent :
– Mise en sécurité
– Confortement par les Services Techniques
– Si nécessaire, le poste de commandement communal sera déclenché par le Maire. La population sera alors avertie par tous les moyens à disposition.
– Chez un particulier, la ville peut mettre en demeure le propriétaire concerné pour réalisation de travaux de sécurisation.

Risque « météorologique »

Orages, pluies, vents, neige, gel, chaleur, froid : ces phénomènes météorologiques généralement « ordinaires » peuvent devenir extrêmes. Ils peuvent faire des victimes, désorganiser la vie quotidienne, couper les voies de communication, la distribution d’énergie, etc…

Vents violents
Quelques exemples d’épisodes venteux violents, de relevés météorologiques exceptionnels :
– Le 28 décembre 1999, une rafale maximale de 122 km/h est relevée à Château-Arnoux-Saint-Auban.
– Le 17 août 2003, de violents orages ont causé des dégâts matériels assez importants dans le département, les rafales de vent ont atteint 119 km/h à Château-Arnoux-Saint-Auban.

Orages et fortes précipitations
Quelques exemples d’orages violents, de relevés de précipitation exceptionnels :
– Le 4 août 2004, un orage, accompagné de grêle, s’est abattu sur la commune de Valensole. Il est tombé 82 mm de 18 h 30 à 22 heures légales, avec un maximum d’intensité de 55 mm en une heure.
– Le 25 juillet 2001, un orage, accompagné de grêle, a touché la commune d’Aiglun. Il est tombé 150 mm en moins de 3 heures, entre 17 h 45 et 20 h 45 heures légales. Un torrent est sorti de son lit.

Neige et verglas
En dehors du risque d’avalanche, certaines communes peuvent être paralysées par de fortes chutes de neige ou l’apparition soudaine de verglas. Les voies de communication et les réseaux (électricité, téléphone…) peuvent alors être coupés, entraînant l’isolement des populations et perturbant les activités humaines. En cas de fortes chutes neiges, l’objectif est de maintenir la circulation sur les axes routiers. Pour cela, les services de l’équipement (État et Conseil Départemental) et les communes ont à leur disposition des moyens de déneigement.

Quelques événements exceptionnels :
– épisode neigeux exceptionnel du 26 au 28 février 2001 : dès la fin d’après-midi du 27, puis durant la nuit du 27 au 28 février 2001, la neige tombe en abondance sur le sud du département : plus de 50 cm de neige recouvre le pays manosquin, ainsi que les environs de Forcalquier, Banon et Reillanne.
– plus récemment, du 9 au 11 décembre 2008, l’ensemble du département a été affecté par d’abondantes chutes de neige.

Vague de grand froid
Une vague de grand froid est un épisode temps froid caractérisé par sa persistance, son intensité et son étendue géographique. L’épisode dure au moins deux jours. Les températures atteignent des valeurs nettement inférieures aux normales saisonnières de la région concernée. 

Le plan grand froid est constitué de 3 niveaux d’alerte :
– Niveau 1 : mobilisation hivernale à partir du 1er novembre jusqu’au 31 mars
– Niveau 2 : températures entre -5° le jour et -10° la nuit
– Niveau 3 : températures exceptionnellement basses pendant plusieurs jours et inférieures à -10° la nuit

Canicule
Selon Météo France, l’été 2003 fut le plus chaud été en France depuis 50 ans. Des périodes de canicules pourraient se reproduire tous les 3 à 5 ans au milieu du siècle. Dans la vallée de la Durance, la canicule est ressentie particulièrement sur la zone Sud-Ouest. Les températures estivales élevées occasionnent régulièrement des alertes de pollution à l’ozone. Le plan de gestion d’une canicule comporte 3 niveaux. Ceux-ci sont déclenchés en fonction de données biométéorologiques diffusées par Météo-France et/ou associées à d’autres indicateurs sanitaires :
– niveau de veille climatique et sanitaire est assurée par les pouvoirs publics : du 1er juin au 31 août
– niveau de mise en garde et actions, dès que les températures atteignent 36° le jour et 21° la nuit, et ce pour une durée prévisible de 72 heures (3 jours)
– le niveau de mobilisation maximale est déclenché sur instruction du Premier ministre lorsque la canicule est aggravée par des effets collatéraux (rupture ou dysfonctionnement des réseaux). Ce plan vise à mobiliser les acteurs (services de l’État, collectivités territoriales et leurs services sociaux, associations…), à renforcer les solidarités autour des actions de prévention et de gestion d’une canicule. Il vise les populations réputées sensibles aux températures extrêmes : personnes âgées, travailleurs, sportifs, personnes handicapées, personnes en situation de précarité, enfants en bas-âge…

Le risque sur la commune
Pierrevert peut être impactée par des pluies exceptionnelles, de violents orages, des vents violents, des chutes de neige abondantes, le verglas, la canicule et le grand froid.

Ça s’est déjà produit
De fin 2011 à 2015 : des pluies diluviennes se sont abattues plusieurs fois sur la région Sud-Est, causant de nombreux désagréments
Déclenchement de l’alerte chute de neige abondante et verglas, de l’alerte canicule niveau orange, du plan sécheresse, du niveau 3 du plan grand froid dans plusieurs départements dont les Alpes-de-Haute-Provence.

Le saviez-vous ?
On estime à un million le nombre de coups de foudre qui s’abattent chaque année sur le territoire français.

Les mesures de sauvegarde
En prévention, des dispositifs spéciaux nationaux viennent s’ajouter au plan ORSEC :
– Le plan canicule avec 3 niveaux d’alerte
– Le plan grand froid, constitué lui aussi de 3 niveaux d’alerte
– La vigilance Météo mise en place par météo France. Elle permet d’être alerté et de prendre les mesures préventives pour éviter d’être exposé au risque.

La carte de vigilance est mise à jour à 6 h et à 16 h. Informations disponibles sur www.meteofrance.com ; au 3250 ou au 08 99 71 02 04 ; par Radios et télévision dès la vigilance orange.

Risque « transport de matières dangereuses »

Le transport des matières génère un risque lié directement à la dangerosité des produits transportés. C’est un risque industriel particulier. Tous les produits utilisés au quotidien, comme les carburants, le gaz ou les engrais, peuvent présenter des risques pour la population ou l’environnement.
Une matière dangereuse est une substance qui peut présenter un danger grave pour les personnes, les biens ou l’environnement, par ses propriétés physiques ou chimiques, ou encore par la nature des réactions qu’elle est susceptible de provoquer. Elle peut être inflammable, toxique, explosive, corrosive ou radioactive.
On peut observer 4 types d’effets, qui peuvent êtres associés :
– Les effets thermiques sont liés à une combustion d’un produit inflammable ou à une explosion. Il en résulte des brûlures plus ou moins graves,
– Les effets mécaniques sont liés à une surpression, résultant d’une onde de choc (déflagration ou détonation), provoquée par une explosion. Il en résulte des lésions aux tympans, poumons, etc,
– Les effets toxiques résultent de l’inhalation, de contact ou d’ingestion d’une substance chimique toxique (chlore, ammoniac, phosgène, acides, etc.), suite à une fuite sur une installation. Les effets peuvent être, par exemple, un œdème du poumon ou une atteinte au système nerveux,
– Les effets dus aux substances radioactives sont liés aux rayonnements ionisants qui peuvent atteindre tous organes ou organismes vivants.

Le risque sur la commune
Les accidents de transport de matières dangereuses peuvent survenir sur le territoire communal par accidents de la route et plus rarement par voie aérienne.
Les départementales RD6 au nord et RD105 peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses.
Il est donc important de savoir identifier la signalisation de danger sur les véhicules transportant des matières dangereuses. Vous ne vous exposerez pas au risque et pourrez donner des indications précises sur le danger aux secours en cas d’accident.

Ça s’est déjà produit
2013 : Sur la route de Manosque à Valensole. La route a été coupée le temps que les pompiers interviennent pour limiter les risques d’explosion et de pollution du milieu naturel aux hydrocarbures

Le saviez-vous ?
Un pétrolier qui transporte 80 000 tonnes de fioul correspond à 27 000 camions citernes de 3 tonnes.

Côté réglementation
Avant d’acheter un terrain ou d’effectuer des travaux, renseignez-vous sur les servitudes de canalisations. Faites une demande de renseignements et d’intention de commencement de travaux (par le maître d’œuvre ou le maître d’ouvrage) aux exploitants par le guichet unique.

Les mesures de sauvegarde

Prévision / Prévention
Les mesures de prévention, de contrôle et de sécurité, sont extrêmement rigoureuses afin de diminuer la probabilité d’un accident. Celles-ci sont réalisées par les exploitants des réseaux ou les forces de l’ordre.
La commune, en charge des permis de construire et des autorisations de travaux permet de renforcer la sécurité des populations en interdisant les travaux ou constructions dans un périmètre défini à risque autour des zones concernées.
Le Maire a donc un rôle de prévention par l’analyse du risque, les mesures de prévention administratives, techniques et l’information du public.

Protection
Le Plan ORSEC TMD élaboré par le Préfet est mis en place pour la protection des populations face au risque TMD.
Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS), activé par le Maire, prend également ce risque en considération.
Pour assurer la protection des personnes, des biens et de l’environnement, les sapeurs pompiers peuvent intervenir avec la Cellule Mobile d’Intervention Chimique (CMIC).

Risque « accident nucléaire »

Qu’est-ce qu’un risque d’accident nucléaire ?
Un accident nucléaire se produit lorsqu’un événement entraînant des conséquences graves pour le personnel, les riverains, les biens et l’environnement survient sur une installation nucléaire.
Aucun accident nucléaire entraînant des conséquences pour la population n’est survenu en France à ce jour et la probabilité d’un tel événement est très faible. Toutefois, elle ne peut être exclue et c’est pourquoi des plans d’urgence prennent en compte la possibilité d’un relâchement important de radioactivité dans l’atmosphère. Le risque nucléaire est un événement accidentel impliquant des risques pour le personnel des installations nucléaires, les populations avoisinantes, les biens et l’environnement. On parle de risque nucléaire majeur en cas de fusion du cœur du réacteur d’une centrale nucléaire. Un tel accident peut entraîner l’irradiation des populations avoisinantes et la contamination de l’environnement (air, sol, cultures, bétail…).

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, aucune installation nucléaire n’est implantée. Toutefois, certaines communes du département sont situées à proximité d’installations présentes dans les départements limitrophes : notamment le CEA Cadarache (Bouches-du-Rhône) est un centre d’étude et non pas une centrale nucléaire de production d’électricité (CNPE). Consacré aux activités de recherche expérimentale et de développement dans le domaine des réactions nucléaires et des diverses applications de l’énergie nucléaire, le Centre regroupe 18 INB civiles, une INB secrète (INBS), une cinquantaine d’ICPE et emploie environ 4 000 personnes. Pour notre département, le risque induit concerne principalement la commune de Corbières.

Le risque sur la commune
Trois sites nucléaires, Cadarache, Marcoule et Tricastin, sont implantés aux abords ou dans notre région.
À Cadarache et Marcoule, les installations sont destinées à la recherche, au retraitement des combustibles et des déchets radioactifs. Aucune production électrique n’y a lieu, à part celle prévue dans les réacteurs expérimentaux, parmi lesquels ITER. Pierrevert est à 9,3 km de ces installations. Elle n’est pas incluse dans le périmètre d’application du Plan Particulier d’Intervention (PPI) du Centre d’Etudes de Cadarache.
Cependant, selon le type d’événement et les conditions météorologiques, les Pierreverdants peuvent être impactés.
Sur le site du Tricastin, en revanche quatre réacteurs de première génération, d’une puissance de 900 mégawatts chacun, produisent ensemble 5% de la production nationale.

Les effets principaux sont :
– L’irradiation : par contact direct avec les centrales,
– La contamination : les substances radioactives se sont répandues dans l’atmosphère, le sol et l’eau.
Si un accident nucléaire se produisait dans le monde et avec des conditions météorologiques défavorables, la région pourrait être impactée.

Ça s’est déjà produit
2011 : explosion d’un four servant à incinérer des déchets radioactifs à Marcoule (Gard).

Le saviez-vous ?
Selon la moyenne nationale, l’électricité importée en PACA serait très majoritairement produite par le nucléaire (près de 80%).

Côté réglementation
Le CEA Cadarache et ITER sont des établissements « Seveso seuil haut ». Un Comité Local d’Information (CLI) a donc été constitué pour chacun d’eux. Retrouvez plus d’informations sur le site internet qui regroupe les deux comités : www.cli-cadarache.fr

Les mesures de sauvegarde

Prévision / Prévention
Des mesures de prévention sont prises pour éviter l’accident :
– Le plan d’urgence interne réalisé par l’exploitant définit les moyens prévus à l’intérieur de l’établissement.
– Le PPI élaboré par le Préfet décrit l’organisation des secours à l’extérieur de chaque établissement.
– Un Plan ORSEC IODE a également été mis en place par la Préfecture, afin de prévoir et protéger les populations non comprises dans le périmètre de protection des établissements, mais pouvant tout aussi bien être impactées.

Les exploitants des centrales ont des mesures de sécurité et de contrôles stricts à respecter. Les centres de recherche comme celui de Cadarache ont les mêmes mesures.

Protection
Si un risque radiologique survient, le plan ORSEC IODE est déclenché par la Préfecture. Celui-ci entraîne la distribution de pastilles d’iode à toute la population et le déclenchement du Plan Communal de Sauvegarde.

Risque « pandémique »

Épidémie : désigne une augmentation rapide de cas atteints d’une pathologie en un lieu donné à un instant donné, sans forcément donner de notion de contagiosité.
Pandémie : La pandémie est une épidémie touchant une part exceptionnellement importante de la population sur une vaste zone géographique.

Les différentes phases de la pandémie selon l’OMS
Phase 1
Aucun nouveau sous-type de virus grippal n’a été dépisté chez l’homme. Un sous-type de virus grippal ayant provoqué une infection ou une maladie chez l’homme peut être présent ou non chez l’animal. S’il est présent chez l’animal, le risque d’infection ou de maladie chez l’homme est considéré comme faible.

Phase 2
Aucun nouveau sous-type de virus grippal n’a été dépisté chez l’homme. Cependant, un sous-type de virus grippal circulant chez l’animal fait courir un risque important de maladie chez l’homme ;

Période d’alerte à la pandémie
Phase 3
Présence d’une infection chez l’homme provoquée par un nouveau sous-type, mais sans propagation interhumaine, ou tout au plus quelques rares cas de transmission à un contact proche ;
Phase 4
Petit(s) groupe(s) de cas avec une transmission interhumaine limitée mais une propagation extrêmement localisée, laissant à penser que le virus n’est pas bien adapté à l’homme.
Phase 5
Groupe(s) de cas plus importants mais propagation interhumaine encore localisée, laissant à penser que le virus s’adapte de mieux en mieux à l’homme mais n’est peut-être pas encore pleinement transmissible (risque de pandémie important)


Période de pandémie
Phase 6
Transmission accrue et durable dans la population générale.
En cas d’alerte de niveau 5 ou 6, la Mairie s’engage à suivre les recommandations du plan national prévu par les autorités sanitaires.

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