Patrimoine
(Lieux et monuments)

Le portail Saint-Joseph

Pierrevert a conservé la porte Saint-Joseph, datant de 1701 (inscrite comme monument historique en 1937), sur les quatre d’origine de son rempart, avec quelques éléments de la courtine.

Portail Saint-Joseph

Chapelle Saint-Marguerite

Les deux châteaux ont été rasés : un lors des guerres de religion, l’autre à la Révolution.
Les restes du château Sainte-Marguerite ou château des Tributiis consistent en quelques fenêtres Renaissance intégrées dans la ferme actuelle, côté cour. Ces fenêtres sont en gypserie et datent du milieu du XVIe siècle. Le décor intérieur est inscrit comme monument historique depuis septembre 2005.
L’Église, certainement élevée sur l’emplacement d’un « oppidum » gallo-romain, est restaurée.
La chapelle Sainte-Marguerite est située près de la route qui relie Pierrevert à La Bastide-des- Jourdans, dans les vignes et au bord d’un bois, au droit de la cave de Régusse. Dotée de contreforts massifs, elle a été restaurée en 1934, puis à nouveau dans les années 2000.

Chapelle Saint-Marguerite

L’Église Saint-Pierre

Par ailleurs, au cœur du village, se trouve l’Église Saint-Pierre datant du milieu du XIIe siècle. Sa construction s’est faite en trois étapes.
La première église ne comprenait que la petite chapelle du Rosaire. Les bases des murs datent du XIIIe siècle, le bas-côté nord étant encore plus ancien.
Plus tard, en raison de l’accroissement de la population, fut construite la nef principale, dite nef de la Vierge, agrandie deux fois par la suite, en 1722 et 1822. En 1822 fut ajoutée la nef dédiée à Saint-Roch. Sa porte est datée du XVIIIe siècle. Son clocher, composé de quatre arcades et d’une flèche, dont la grande cloche date de 1810, domine le village.
Le portail du XVIe siècle vient d’une église démolie (à l’emplacement de l’actuel oratoire Saint-Jean- Baptiste). Il fut installé en 1704 pour orner celle de Saint-Pierre. Il est également inscrit comme monument historique depuis 1937. La façade sud se termine par un fronton trilobé, coiffé d’une petite croix en fer forgé. Ces agrandissements successifs, exécutés à de longs siècles d’intervalle, ont fait de l’église un monument disparate mais original.
Elle fut touchée par un tremblement de terre en 1708 et par la foudre en 1811.

Église Saint-Pierre

La chapelle Saint-Patrice

En allant vers Sainte-Tulle, un peu à l’ouest, se trouve la chapelle Saint-Patrice datée du XIVe siècle, saint irlandais qui aurait protégé le village de la peste en 1631. De style roman tardif, elle a été restaurée à de nombreuses reprises. Elle est située au cœur de la campagne et fait l’objet d’un pèlerinage annuel.
Propriété du seigneur jusqu’à la vente des biens des émigrés, elle fut vendue en 1793 (27 thermidor an IV) aux sieurs Arène (ex-curés) et Achard.
Cédée à la commune contre remboursement de 33,69 € (221 francs), elle devient ensuite propriété de la fabrique de la paroisse.
Elle a été donnée finalement à la commune en janvier 1957 par la famille Robert Tamisier à condition qu’elle retrouve son statut de chapelle.
Réparée en 1958 par « Les Amis de Saint Patrice », elle a connu sa dernière restauration en 1997, menée par la municipalité et les « Amis de Jean Marie Plume ».

Chapelle Saint-Patrice

L’oratoire Saint-Jean-Baptiste

L’oratoire Saint-Jean-Baptiste est situé à l’extrémité ouest de la colline du village.
Autrefois, il y avait là une église dont le porche aurait été réutilisé pour l’entrée de l’église Saint-Patrice. L’oratoire est composé d’un socle de pierre imposant surmonté d’une croix en fer.

Oratoire Saint-Jean-Baptiste

L’oratoire Saint-Joseph

L’oratoire Saint-Joseph, en bordure du carrefour Saint-Joseph, à l’intersection des routes de Manosque, La Bastidedes- Jourdans et Pierrevert, a été érigé pour célébrer le jubilé de 1852. On l’a ensuite regravé pour le jubilé de 1865.
La statue de Saint-Joseph paraît être en fait un santon, habillé de tissu, et à la face burinée et très sculptée.

Oratoire Saint-Joseph

Les autres chapelles rurales sont à l’état de ruines, comme Notre-Dame des Dônes (qui date du IXe siècle), ou ont totalement disparu, comme les chapelles de Saint- Véran, Saint-Michel ou Notre-Dame des Aires sur la route de Sainte-Tulle.

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